Premier défi
Le premier défi, et sans doute le plus important, est d’ordre économique : “Il conditionne l’avenir de notre filière et de nos vignobles et je souhaite revoir notre orientation. SGV veut maintenir un écosystème décisionnel équilibré. Nous rappelons que pendant le Covid-19 Difficiles négociations entre vignes et négoce en 2020 en crise”. Retour sur l’année : « D’une part, les viticulteurs étaient soucieux de récolter qualité et quantité de raisins, et d’autre part, les gens se méfiaient du marché et ne voulaient plus acheter. Nous avons tous vécu ces mauvais moments. Nous refusons d’être la variable d’ajustement de la transaction, et menaçons de prendre nos responsabilités en ne fournissant qu’un certain niveau de rendement. Ce privilège de déterminer seuls la production, nous l’avons en tant qu’organisation de défense et de gestion. L’ODG, nous le disons vous dans le rapport d’activité. L’ODG est une SGV, mais l’ODG sert Avec tout le champagne, nous avons agi de manière responsable. Nous avons donc négocié avec détermination pour nous faire respecter et nous n’avons aucun regret.” Une voie de commerce qui montre bien que la SGV veut défendre ses intérêts, mais aussi soulignée par Maxime Toubart : « Il est important d’anticiper et d’avoir une stratégie à moyen terme. Pour cela, nous voulons continuer à adapter le cadre réglementaire outils au service de la filière, ses acteurs et les viticulteurs sont pleinement impliqués. Avec le changement climatique, les catastrophes climatiques vont se multiplier et impacter de plus en plus la production de raisin. Le gel et la grêle comme ce week-end ont lourdement impacté la vendange 2021, à peine Preuve en est, nos rendements agronomiques et notre potentiel de production sont en baisse, il est donc de notre responsabilité dans ce contexte de renforcer nos outils de régulation avec trois enjeux : – répondre aux besoins du marché et des consommateurs, – garantir à la viticulture un revenu stable pour les propriétaire, – de récolter tous les raisins de qualité de nos vignes. Ce projet a été initié au sein de l’interprofession”. Les premières décisions devraient donc être prises lors du Directoire de la Commission Champagne en juillet prochain. Notamment concernant l’évolution des réserves. “Ces propositions nécessiteront une évolution du cadre réglementaire national et donc l’accord des pouvoirs publics. J’ai appelé les pouvoirs publics et les parlementaires à soutenir ces futures propositions”.
En réponse à ces enjeux économiques, SGV souhaite également renforcer la place des vignobles dans les ventes de Champagne : « Le problème est bien sûr collectif, car les vignobles qui maintiennent une part de marché significative dans les ventes de bouteilles sont aussi un gage de partage. kilogramme de raisin Au-delà du négoce, nous avons la force de proposer des offres uniques et à forte valeur ajoutée aux nouvelles attentes d’un marché en pleine expansion. Ces tendances auxquelles la vigne peut répondre s’inscrivent dans la durée. Le champagne n’est plus qu’une fête et de fête C’est aussi un vin de gastronomie. C’est une occasion unique pour nous de nous comparer à de nombreux vins. Mais tout cela n’est pas un hasard.” et souligne : “Notre stratégie visant à renforcer l’attractivité du Champagne par notre promotion et notre plaidoyer activités Correct. Je sais que la première campagne a pu choquer certains vignerons, mais l’objectif principal était de montrer que le champagne a sa place dans un domaine de consommation plus large que “le luxe et l’exception”, mais cela a fonctionné. Voici ce que nous prenons Une nouvelle étape pour mettre en valeur le Champagne des vignerons et des vigneronnes”. En répondant aux besoins des consommateurs, Maxime Toubart reconnaît le travail des vignerons : « Je suis bien conscient des difficultés qui existent aujourd’hui dans les vignobles, les caves, les aménagements et les marchés. De nombreuses restrictions et normes continuent d’être imposées, modifiant notre quotidien. a également appris que dans le contexte de la dynamique du marché et des prix du raisin, de nombreuses exploitations souhaitent se recentrer sur la production et la vente de raisins aux négociants. Le niveau d’engagement, le pourcentage de récolte qui est vendu directement au négoce, a atteint un record sans précédent “Ici aussi, il faut faire de l’auto-planification et une réflexion à moyen terme. C’est l’objet du projet d’accompagnement marketing lancé par le syndicat il y a quelques années. Au-delà de la communication, il vise à nous professionnaliser plus largement et à mieux accompagner le développement commercial des viticulteurs ».
Deuxième défi
c’est-à-dire l’emploi. D’importantes difficultés de recrutement ont été rencontrées lors de la récolte. Mais comme l’a dit Maxime Toubart : “Malheureusement, cela vaut aussi pour d’autres périodes de l’année. Nous ne sommes pas le seul secteur concerné. Alors oui, les contraintes administratives et les charges sociales sont trop importantes, et la réponse des autorités n’est pas suffisante pour que les gens se sentent satisfaits, c’est un fait. Prouver que c’est l’énergie que nous devons déployer pour avoir la possibilité d’émettre une seule paie avec un contrat court de 2 mois. Je veux aussi le démontrer dans cette position ridicule du gouvernement. point, la position remettait en cause la dérogation des heures de travail pendant les récoltes et sa principale préoccupation était d’aligner les règles du statut rural avec les règles du statut du travail… Nous sommes toujours reconnaissants du soutien de nos députés, et je les en remercie .” Mais il y a d’autres efforts en matière d’emploi : « Nous devons apporter des formations adaptées aux nouveaux besoins du vignoble. Nous devons aussi travailler ensemble pour mieux faire connaître l’attractivité de notre métier et attirer les jeunes à nous rejoindre. Nous allions rusticité, authenticité et des métiers modernes. Nous devons apprendre à commercialiser notre industrie comme nous nous efforçons de commercialiser nos bouteilles ! Par exemple, continuons à fédérer et faire grandir les groupements patronaux et continuons à adapter certains services SGV aux besoins des viticulteurs ».
Troisième défi
environnemental. Si Maxime Toubart cite le Champagne en exemple, « le Champagne est un pionnier. Depuis les années 1980, le vignoble a fait de nombreux efforts et il faut continuer à aller dans ce sens ». Mais il a pointé un certain sentiment de culpabilité dans l’accélération effrénée des vignobles, “les restrictions réglementaires, la perte de puissance et les baisses de rendements vertigineuses qui en résultent. Après une campagne très dure, j’ai été interrogé à plusieurs reprises sur les interdictions lors des rassemblements régionaux”. questionnement. J’assume les choix que nous faisons entre les majeures. Herbicide Zéro 2025 est un programme que nous développons ensemble, pas une obligation de réglementer des plans à moyen et long terme. Pour garder le cap, nous devons rester proactifs et pragmatiques. Pour bouger vers ce résultat et mieux respecter l’environnement, il n’y a pas une, mais plusieurs bonnes réponses. » Pour le président de SGV, il faut s’appuyer sur la recherche, l’innovation et, surtout, faire appel à la sagesse des vignerons pour appliquer les bonnes pratiques. : « Cela avance à travers nos initiatives volontaires de progrès et nos cahiers des charges. Nous demandons aux pouvoirs publics et aux scientifiques de continuer à engager le dialogue et une écoute attentive sur le terrain pour éviter les mesures réglementaires qui exposent les vignobles à des difficultés techniques et à l’engorgement. appel, l’extension du nouveau dispositif de distanciation des riverains à tous les lieux où sont accueillis des travailleurs réguliers, est une nouvelle préoccupation pour les vignerons. Non pas à cause du nécessaire dialogue avec les riverains et les mairies ! mais parce que de nombreux terroirs champenois peuvent être concernés par L’impact de l’impasse technique, qui pourrait entraîner la perte totale de la récolte 2021 ! Rappelons que la résidence DSR couvre à elle seule plus de 1000 hectares de Champagne ». Difficulté de fabrication ! “A terme, au fur et à mesure que les produits sont ré-homologués, nous craignons que l’interdiction ne soit prolongée, et nous prenons ce risque avec le cuivre. Dans ce cas, ce n’est pas difficile, mais impossible à produire… c’est inacceptable ! Nous avons inclus dans notre cahier des charges la possibilité de planter du Voltis, cépage résistant à l’oïdium et au mildiou à partir de 2023. C’est un début, des recherches sont menées en Champagne, notamment à travers le CIVC, pour permettre à l’avenir d’autres cépages et cépages Résistance aux maladies. Autant d’outils complémentaires qui peuvent nous aider à nous adapter au respect de l’environnement et aux limites du réchauffement climatique, tout en respectant la typicité du champagne. C’est la voie de l’avenir, mais pas la seule, précise Maxime Toubart : « Pour cela, les pouvoirs publics doivent encourager la recherche et l’industrie, en mobilisant les moyens à un rythme réaliste, pour qu’ils puissent continuer à s’occuper des vignobles et les ajuster et leurs pratiques. » Les pouvoirs publics doivent aussi, avant tout, veiller à ce que ces règles soient appliquées de manière uniforme sur l’ensemble du territoire de l’UE. L’Europe doit nous permettre de rêver plus qu’elle ne se résume souvent à des normes éloignées de la réalité. Dans le cas de la France, il faut éviter les basculements excessifs de régulation. Cela ne peut pas se résumer en mots fantaisistes juste à l’élection présidentielle, cela peut être traduit en faits.”